Pascal Duthuin JORDAN DIOW
ATHÉNA (Romain Gavras)
Silhouette LA FAMILLE BÉLIER
English subtitled Version
Jordan Diow .....Djink / Rinsky
Pascal Duthuin .....Narrateur
Caroline Brassier .....Esthensa1
Laurent Cheron .....Le piégeur
Compagnie Close-Act .....Les velociraptors
Michèle Clément .....La chauve-souris
Cytise Fontaine .....Esthensa2
Douglas Kalifa .....Doug
Gil Morand .....Le Savant
Camille Mandot .....Esthensa3
Aline Pariset .....Esthensa
Philippe Pasquini .....Djink3
Alain Peron .....Blue-Voice
Sylvie Pradel ......Créature de la 'Prophétie des Sables'
Romuald Rocheta .....Jim
Jacques Ruisseau .....Maître du Haut-Château
Gérard Thierry (Takasouffler) .....Joueur de didgeridoo
Sylvain Vilpellet .....Djink2
Compagnie Zizanie .....Les Faunes et la 'Prophétie des Sables'
A climate disater movie : when Jim Ferguson, a young astrophysics researcher, joins the Nevilinsky Institute in the town of Malakirov, Dnieper Valley, Ukraine, he has no idea that the end of the world is near. And yet... Will he join the underground ranks of Djink and his rebels, determined to leave the planet for Europa, a satellite of Jupiter, or will he bend to the end under the yoke of Esteban and Rinsky who rule the Institute and pretend to override the terrifying planetary danger.
Un film catastrophe-climatique : quand Jim Ferguson, jeune chercheur en astrophysique, intègre l'Institut Nevilinsky de la commune de Malakirov, vallée du Dniepr, Ukraine, il est loin de se douter de ce que la fin du monde est proche. Et pourtant... Rejoindra-t-il les rangs souterrains de Djink et ses rebelles, déterminés à quitter la planète pour rallier Europe, satellite de Jupiter, ou pliera-t-il jusqu'à la fin sous le joug d'Esteban et Rinsky qui règnent sur l'Institut et prétendent outrepasser le terrifiant danger planétaire.
Film référencé par Patrick Glâtre, Chargé de Mission Images & Cinéma au Conseil départemental, in "VAL D'OISE, TERRE DE CINÉMA".
Année de Production : 2009
Durée : 15mn / 26mn (2 versions)
Image : Video HDV 1080i
Son : Nagra LB
Montage : Sony Vegas
-
Réalisation : Pascal Duthuin
-
Scénario : Pascal Duthuin
Cinematography by
Film Editing by
Set Decoration by
Assistant Director
Sound Department
Special Effects by
Visual Effects by
Additional Crew
Mehdi Charef ...technical adviser
Pascal Duthuin ...publicist (as Jordan Diow)
Music
Jean-Sébastien Bach, Gustav Mahler, Igor Stravinsky
Special Thanks
Romain Dameron
Sébastien Nieto
Dummy
Film projeté en Festival à L'Isle-Adam (Festival du Film court de L'Isle-Adam, L'Isle-Adam Film Festival, FFCIA - IAFF), Karaikudi (South-India) & Toronto (Canada).
Diffusion-Web sur DAILYMOTION , VIMEO ,
Droits d'Auteur : SACD, SGDL, ADAGP & SACEM
Pascal Duthuin JORDAN DIOW
Pascal Duthuin JORDAN DIOW
DJINK EUROPA 2027 (L'EN-QUÊTE)
Version Longue 52mn
à paraître en 2025
Jordan Diow
Douglas Kalifa (Doug) & Jordan Diow (Djink Ω)
The Trailer
Romuald Rocheta : Jim Ferguson
La chienne Blue
Alain Peron : Blue-voice, le commanditaire
Serge Franco : Andrew Esteban, Directeur de l'Institut
Aline Pariset : Esthensa
Camille Mandot, Serge Franco, Pascal Duthuin, Romuald Rocheta
SCRIPT des VOIX – Version française DJINK EUROPA 2027 Narrateur Une civilisation qui sombre, une société qui se sait perdue, pense et agit comme si par défaut d’espoir rien ni personne ne pouvait plus lui résister. Djink J’aime ! Narrateur Europa, 2027 : je vais tout vous raconter. Ce qu’il s’est vraiment passé dans le petit village de Malakirov mais au préalable vous ignorerez encore un temps qui je suis qui j’étais réellement. J’ai eu plusieurs identités, j’ai endossé plusieurs rôles, j’ai également mes responsabilités dans l’affaire de l’Institut, mais oublions-moi un instant je vous prie. Au cœur du chaos, guerriers, mercenaires, combattants de tous âges et de tous lieux, ils sont réapparus dans les années 2020, après la grande dépression. C’était… après la dépression, dans le marasme qui en était résulté, dans ce purgatoire qui devenait chaque jour pour les plus démunis un véritable enfer, un gouffre, un cul-de-sac. Oui, l’Institut Landau filait bien sur les eaux mercuriennes du temps avec le vent dans le dos et le savoir humain dans ses bagages. Mais devant lui pourtant brillait un formidable et gigantesque iceberg que personne et moins que tout autre le directeur de l’Institut n’aperçut jusqu’au moment de l’impact. Dés peu après le lancement très secret du Projet Mercure, Europa, 2027 : le Chinese Break n’avait épargné personne mais au contraire engouffré une bonne part des populations occidentales. Ainsi de cet homme, Rinsky, appelé parfois Monsieur Lumbres, nom de code : Jupiter One. Ancien flic il applique et fait appliquer très rigoureusement les ordres et consignes qui régissent la vie de l’Institut dont il est l’homme de l’ombre et le pouvoir exécutif. Dit également L’œil, le Bras, la Faux. Il est le grain de sable qui enrayera, la goutte d’eau qui noiera l’Institut. Périra en 2029 totalement déchiqueté par une nano-torpille wifi postée à Shangaï. Institut Landau, village de Malakirov, vallée du Dniepr : nul ne sait qui, de l’Individu, de la Machine ou du Pouvoir, l’emportera. Djink La vie des sous-sols qui reprend. Adieu, la neige ! Hola, les gens du Cap ! Narrateur Un esprit rétif comme celui de ce jeune astrophysicien biologiste ne pouvait qu’enrayer la machine. Ce que j’ai fini, après toutes ces années, par admettre. Irréprochable, l’Institut ? Certainement pas. Laborantin À la vitesse où tu vas on n’a pas fini, c’est sûr. Narrateur Dans tout Europa les nano-implants... Esteban Oh yeah ! No. Naturely, my dear friend ! You don’t disturb me. By no means. Oh, no ! You tell me. Why not ?! Narrateur Malheureusement la Sécurité n’avait pas prévu que quelqu’un puisse résister aux nano-implants. C’est pourquoi nous pensions être parfaitement à l’abri. En somme, entre loup mort et mouton vivant l’ensemble de la population avait fini par choisir très précisément. Esteban Vous êtes… Jim Ferguson ? Je suis Andrew Esteban, directeur de l’Institut. Je vous remercie pour votre ponctualité. Vous n’imaginez pas à quel point c’est une qualité, chez nous. Vous avez de la chance, Monsieur Ferguson. Croyez-moi, votre formation trouvera ici son achèvement. Pour notre part nous savons que vous êtes un élément essentiel et excellent : bienvenue, Monsieur Ferguson ! Jim Merci, Monsieur Esteban. Esteban Belle machine. Jim C’est vrai. Narrateur Le Fossoyeur, l’Épervier, l’Aigle Noir. Il est équipé d’une main gauche bio-ionique mi-virtuelle : capable donc d’étrangler un poulet avec le petit doigt. Très proche de la Sûreté nationale et totalement dévoué à l’État. Esteban Voyez-vous, Jim, l’Institut Landau file sur les eaux mercuriennes du temps avec le vent dans le dos et le savoir humain dans ses bagages. Jim J’en suis certain, Monsieur le Directeur, mais permettez-moi une question : pourquoi renommer l’Institut ? Esteban Nous réorganisons l’ensemble. Nous reformatons l’Institut. Et le programme Jupiter, votre programme Jupiter, y est pour beaucoup. Narrateur Il semble bien que le Temps humain ne soit rien d’autre qu’un escalier en spirale que nous arpentons vers le haut et dont les étages se ressemblent. Esteban Oh, Jesus ! Who ordered that ?! Vous êtes ici chez vous. Ou plutôt chez moi, je vous prie de ne jamais l’oublier. Definitivo ! Digale, Senorita, que es muerte ! Narrateur Europe, lune glacée de Jupiter. Europe, semblable à la Terre il y a 3 milliards d’années. Esteban Je vous rassure toutefois : ce manoir peut accueillir des centaines de chercheurs dans les meilleures conditions. Djink Esthensa les fascine quand Jupiter me captive. Jim Ce sera toujours mieux que là d’où je viens, Monsieur. Djink Esthensa la futile et Jupiter la furtive. Narrateur Le mal Esthensa : effets secondaires certains et généralisés. Ah, lui ! Doug Qu’est-ce que c’est, Monsieur ?! Djink 2 C’est chez moi. Et méfie-toi de la fonte ! Elle tue. Doug La fonte tue ? La fonte des neiges. Narrateur Chercheur brillant et pluridisciplinair, mais déjà depuis plus d’une année au service de l’Institut : en phase dite terminale. Jim Haow, ça va, ça va aller. Doug Doug… Jim Jim. Doug Chercheur. Astrophysicien. Jim Chercheur… à l’Institut Nevilinsky ? Doug Parfaitement ! Jim Incroyable ! Doug Pas vrai, vous aussi ? Jim Pareil. Écoutez, dans ce cas je vous propose qu’on finisse notre chemin ensemble. Doug Très bonne idée. Narrateur Institut Landau, village de Malakirov : les recherches s’accélèrent. L’Espace avec la science respiratoire accaparent toute l’attention. À la fonte, on ne les voyait plus. Laborantin Drichka ! Drichka Alexi ?! Laborantin Drichka : j’ai trouvé ! J’ai trouvé, Drichka, j’ai trouvé ! Il faut leur dire ! Narrateur Institut Landau, village de Malakirov, vallée du Dniepr : base scientifique majeure dans presque toutes les disciplines. Doug Oh ! Ma mère Église, qu’est-ce que c’est ? Jim Ne blasphémez pas : de l’eau. Doug Oui mais spéciale ! Narrateur Implantée là depuis une quinzaine d’années. Doug Observez sa viscosité. Narrateur Financée cela va de soi par le Gouvernement.... Doug De l’oxygène enrichi : voilà. Narrateur Et le Ministère des Armées. Jim Un poumon en quelque sorte. Doug Peut-être bien mais d’une somptueuse beauté, quoi qu’il en soit, ces algues. Jim Oui certes, mais n’oublions pas le côté facétieux de la nature. Je pense tout particulièrement à ce qui beau et mortel. Doug Vous pensez trop, Jim. Jim Si vous le dites, très cher. Doug Vous n’avez pas oublié votre loupe, à ce que je vois. Jim Je préfère y voir clair et j’adore les détails. Narrateur La raréfaction de l’oxygène, superstar absolue des mots du siècle... Jim Douglas, venez voir. Narrateur Avait servi l’État par voie de mutations et clonages rendus obligatoires. Jim Douglas ! Narrateur Irréprochable, l’Institut ? Surgie du néant, née de rien, reliée à nulle culture, nulle croyance, la légende dite d’Esthensa et des Guerriers de la Montagne se fit jour spontanément dans quelques 5000 âmes. Esthensa Je me nomme Esthensa. Narrateur C’est ce qu’elle disait en rêve. Djink Je veux voir Esthensa, qui es-tu ? Esthensa Je me nomme Esthensa, je suis belle, je suis immortelle. Mon âme est slave, mon visage est envoûtant, mon corps est brûlant, je comblerai tes rêves, chacun de tes rêves, chacune de tes nuits. Narrateur C’est ce qu’elle disait aussi, parfois, dans la réalité, car les locaux avaient d’étranges vues sur le monde. Djink Pardieu, mademoiselle : vous êtes la plus belle femme sur Terre. Et alors, vieux frère. Djink 2 Je te souhaite bien le bonjour, ami, on se reverra sous terre, et prends garde à la fonte : elle tue. Djink Âme de la montagne ! Jim Diable, se peut-il que la mort me toise ainsi. Djink La mort nous toise toujours, partout, mais ici particulièrement vous avez raison. Écoutez, vous entendez : vélocité, radars, camouflage, la petite bête est armée jusqu’aux dents. Piègeur Comme nous, avec nos dents de métal. Djink Comme nous. Les chauve-souris : l’Institut pour lequel vous travaillez les étudie toujours, je crois, pour le compte de l’Armée. Jim Mais qui êtes-vous Où est passé mon camarade ? Djink Nous l’avons reconduit, il vous attend sans urgence. Jim Mais pourquoi ? Piègeur Parce que c’est une bête malade. Jim Mais vous êtes dingues ! Djink Non : VOUS êtes dingues. Cette flore souterraine que vous observiez tout-à-l’heure produit assez d’oxygène pur pour 12 personnes et nous possédons ici des centaines de ces nappes : c’est un savoir qui nous vient de Haute-Égypte, il y a plus de 5000 ans. C’est un peu de l’œil d’Horus. Piégeur, peux-tu s’il-te-plaît raccompagner notre ami : Heurgueuth et Edonrraï veilleront sur lui. Que dis-tu, Esthensa ? J’avais cru t’entendre. Ne t’inquiète pas, ils nous attendent. Narrateur Puis ce qui a précipité les choses, je crois, c’est Djink, le mystère Djink, le dissident, le révolté : ils ne l’ont pas trouvé. Djink 2 Soleil, tu es précieux comme le mercure mais plus dangereux que lui. Aux prochaines neiges ! Narrateur Ils ont d’abord pensé à un forgeron de la vallée puis à un sculpteur en exil. Ils ont même évoqué un prédicateur : ils ne l’ont pas trouvé. Le vol du véhicule à mon avis c’est une idée de lui, car finalement c’est bien grâce à cette épreuve, grâce à l’Institut et à Jim Ferguson… Djink Que nous allons partir, détourner le Véhicule et rallier Europe. Une partie importante dans les modules arrières du Véhicule, est dite Base Spatiale. Chacun de ses composants est techno-organique : il évolue, il grandit ! La vie de 30 chercheurs, ne l’oubliez pas, a été sacrifiée à la conception de cet engin : nous DEVONS nous en emparer. Écoutez-moi : nous serons un peu à l’étroit au début mais c’est une ville que nous emmenons, une véritable ville. Nous l’appellerons Europe. Narrateur Partir. Ils avaient quelques idées pour accélérer le processus de vieillissement de la trop jeune planète. L’Institut fonctionnait sur le principe de l’hyper-vitesse : Esteban et Rinsky arpentaient l’Europe en quête des têtes les plus fraîches et les plus pleines, hier à Kiev, aujourd’hui à Dubrovnik, demain à Londres. Rinsky Rinsky, j’écoute. Vous dites ? Monsieur Esteban, on a un problème, Monsieur. Narrateur Le V6 était pour eux la solution idéale de ce genre de cas. Il propulsait directement de la particule, un cocktail piquant relevé au tachyon. Haute-vélocité hyper-masse : le V6 était une réponse politiquement déplacée mais la politique, doucement, avait changé de visage. Chargeur dans la crosse… Doug Jupiter… Esthensa ! Narrateur Accélérateur tout au long du fusil. Mais quelle chance avait-il. Atteint, vidé, repéré par ceux du Cap. Jim Doug. Douglas ! Rinsky Douglas Émilio Steiner vous n’êtes pas prêt de le revoir, je crois : il est m’a-t-on dit retourné chez lui. Jim Quoi ? Il a tout planté, il est parti dans la nuit ?! Rinsky Oui, au chevet d’une dame souffrante, mais le travail Monsieur Ferguson : nous en reparlerons, je vous prie. Esteban Je compte sur vous pour vérifier la sécurité de l’ensemble. Vous savez que la réorganisation nécessite à la fois un plan d’action et une stratégie. Il y a eu trois cas et vous avez été obligé de les traiter, sur mon ordre. Rinsky Votre sécurité ! Esteban Il y a eu le cas de Steiner. Rinsky J’espère que le châtiment vous a paru adapté. Esteban Vous l’avez littéralement pulvérisé, Rinsky. C’est excessif. La discrétion ! Quelques vieux chercheurs ont dû nettoyer le petit bois : nous leur avons dit que plusieurs chiens avaient mangé de l’explosif. Je sais que vous êtes actuellement engagé dans une opération bien entendu très secrète pour l’Institut, cependant vous le savez je n’apprécie pas beaucoup vos nouvelles armes : ces fusils à accélérateur de particules m’effraient un peu. Il faut rester propre. Vous êtes un bon flic, Rinsky, mais ne les éparpillez pas dans la forêt, je n’ai pas vraiment le temps de faire le ménage. Biaisez, Gagnez du temps. Tendez des pièges. Et méfiez-vous de la presse : souvenez-vous de cette vieille affaire Kennedy. Martin Luther King. Coluche... Narrateur C’était… Europa, 2027. À l’Âge du Fer. Je vais tout vous raconter. Texte à l’écran : - Merci aux fous de cinéma qui ont aggravé leur pathologie en œuvrant sur ce film - __________________
Sal and Rinsky on the run for a million dollars : a stay in the countryside before flying out, rather than an overly blue weekend in Paris. But L'Isle-Adam, a city protected by angels, sees red : there's the Joker, the Sorcerer, the Children, the Fighting-Fishes, and Evila, this creature of another age that will severely scare them off.
Année de Production : 2007
Durée : 26mn
Image : Video Mini-DV et HDV 1080i
Caméras : Canon XL2 & Sony HVR-Z1E
Son : via caméras
Montage : Sony Vegas
-
Réalisation : Pascal Duthuin
-
Scénario : Pascal Duthuin
Music by
Annick Dorais
Trio Pierre Laporte
Cinematography by
Film Editing by
Makeup Department
Assistant Director
Gil Morand ...assistant director
Sound Department
Special Effects by
Visual Effects by
Additional Crew
Pascal Duthuin ...publicist (as Jordan Diow)
Special Thanks
Tony Roussel
Film projeté en Festival à L'Isle-Adam
Festival du Film court de L'Isle-Adam, L'Isle-Adam Film Festival, FFCIA - IAFF
Diffusion-Web sur CAPUSEEN, DAILYMOTION & YOUTUBE
Droits d'Auteur : SACD, SGDL, ADAGP & SACEM
RCA / CNC : 119916
English subtitled Version
SCRIPT DES VOIX – Version française CARTEL DES ANGES SALLY L'histoire. L'Histoire ! SAM Entrer dans l'Histoire n'empêche pas d'avoir la trouille. SALLY Un million de dollars. NARRATEUR C'est une bonne histoire. SALLY S'il y a rien dans le journal, c'est qu'ils n'ont encore aucune piste. Peuvent pas se permettre. Peuvent pas se permettre d'avoir l'air con. SAM S'il y a rien dans le journal, on reste. On attend encore un peu, puis on part en vacances : des vraies . SALLY S'il y a ne serait-ce que 3 lignes, on n'est déjà plus là ? SAM T'as dit quoi ? Je vais déjà tellement vite que je t'entends plus. SALLY S'il y a quoi que ce soit dans le journal, c'est la Chine. Planqués dans les milliards. SAM Milliards de quoi ? SALLY Milliards de tout ! Cela dit je préfère rester ici, hein : on s'est super-bien démerdés. SAM De vrais pros. SALLY Grave ! SAM S'il y a rien dans le journal, on prend des vacances. SALLY Oh non, tu recommences. SAM Écoute, Sal', je ne vois pas pourquoi un truand prendrait pas des vacances. SALLY Tu m'emmerdes avec tes histoires de vacances. C'est pas des vacances, c'est pas un jeu ! SAM Le problème n'est pas là, Sally : tu viens ou tu viens pas ? SALLY Je sais pas ! SAM C'était toujours comme ça, elle voulait pas partir, Paname lui collait à la peau. Paname la serrait dans l'étau de sa beauté, de son charme. Paris ne la laissait pas partir, mais moi jamais je n'abandonnais : pour passer à l'action, parer à l'imprévu, prendre la bonne décision, il y en avait toujours un qui tirait l'autre, toujours un qui tirait l'autre de là. Je savais bien qu'on partirait. Partons 2 jours, Sal'. Le 14 juillet, ça m'inspire pas : c'est plein de faisans, Paname. SALLY Ben si tu veux, mais où ? SAM Aucune idée. À la campagne. Partons au nord, ce sera plus calme. SALLY Le sac rouge est encore à l'hôtel, la valise est dans le coffre : allons-y, Alonzo, avanti ! SAM Allez, Sal', descends de là, viens voir un truc ! Tu viens, ma belle ? VIEIL HOMME Ben ! SALLY Ben je voudrais bien ! VIEIL HOMME Qu'est-ce que vous faites là, vous ? Il y a longtemps que plus personne ne prend cette ligne. SALLY Tu viens avec nous, aux States ? SAM Sally, t'es dure ! SALLY Oh arrête, Risk' SAM Tu vois cette petite croix en-dessous du golfe ? Demain, départ : Los Angeles. On passe une nuit à l'hôtel, le temps de récupérer l'argent. Voici les billets. Et voici la carte. On commence à descendre : San Diego, Tijuana, Culiacán. On s'installe. SALLY Qu'est-ce qui importe ? SAM Sauver sa peau, à San Diego. SALLY Si difficile ? SAM Plus que tu ne crois, à Tijuana. Une fois là-bas SALLY Tout est possible SAM On peut SALLY Si on veut SAM Ouvrir une concession SALLY Cadillac ! SAM Acheter des bungalows. SALLY Cultiver l'océan SAM Ouvrir une compagnie de transport SALLY Chercher, trouver, trafiquer dans SAM L'inconnu. Écoute, Sal', l'argent passera par la valise diplomatique. Mon contact travaille dans le Cinéma. Une commande État sur le Louvre. Dans les bobines de films ! SALLY T'es dingue ! Jamais ça marchera. SAM Marcher, peut-être pas : je te dis qu'on va voler avec ! SALLY À un détail près. SAM Je sais. SALLY Moi je ne pars pas. Je me casse. SAM Braque là. Prends à droite. NARRATEUR Les Invisibles, les Combattants, Anges-Poissons : c'est dans l'action qu'ils écoutent et qu'ils savent, là où rien ne leur échappe. SALLY Je savais que tu avais des pouvoirs magiques. SAM Je pense surtout qu'il y a plus de pensées dans les pots-de-fleurs que dans la tête des gens. SALLY Ah, chapeau, ça a l'air super bien ! SAM La classe. SALLY L'Isle-Adam, Eve arrive ! SAM Tu es très belle. SALLY Non, non, je ne suis pas si belle. C'est le monde qui est beau. SAM C'est bien ce que je disais : tu es très beau. NARRATEUR On ne sait jamais à qui l'on a affaire mais les anges sont comme les âmes, les âmes sont comme les bêtes, tous se rassemblent autour de l'eau. ENFANT Bon, Olivier, j'ai envie de jouer, je peux y aller, maintenant ? JOKER On fait comme d'habitude, Noé, tu peux y aller. Bon, ce serait bien qu'ils se pointent, hein. NARRATEUR Le Joker, un ange plus qu'ancien, redouté et aimé. Par dérogation, eut de nombreux enfants. SALLY T'es pas obligé de regarder, hein.. SAM Regard professionnel, Sally : toute oie est bonne à plumer. SALLY Mon œil. SAM Je me le ferais volontiers au bazzoka. SALLY Ce serait pas très constructif, Rinsky. SAM Non, ce serait super-destructif. SALLY Un sorcier. SAM Où ça ? On a pas dû bien voir. NARRATEUR L'Ange noir, un maître, il reconnaît l'adversaire, initie la partie et, cette fois, juge qu'elle sera courte. SALLY Mais qu'est-ce qu'il a, ce type ? SAM Lui, là ? Il est speed, hein. JOKER Hey, ça va ?! Je m'appelle Olivier. SALLY Mais attends, à ce point-là, il est zarbi, hein. SAM Tu trouves ? Sûr qu'il doit pas prendre beaucoup de poissons : trop speed.. JOKER Hey, ça va ? Dites-moi, vous êtes des terriens ? SAM Non, on est des cosmonautes, et si ta mère est un poisson, chiale plus, tu vas aller la retrouver. JOKER Je connais tout-le-monde, ici, c'est pour ça que je vous dis ça. C'est toujours agréable de voir de nouvelles têtes. SALLY Je sens que l'un de nous deux va te fracasser ta canne sur la tronche ! JOKER Non mais pardon, pardon, pardon : vous n'êtes pas des touristes ordinaires, là, je tenais tout particulièrement à vous saluer. SAM Mon petit bonhomme, je n'ai pas le sentiment d'être exactement un touriste. SALLY Qu'est-ce que tu nous veux ?! JOKER Hey, moi les langues étrangères... j'ai même pas eu mon Bac. SALLY Mais on s'en fout ! JOKER Y'a un truc, là, hey, je le savais, je le savais, y'a un truc : tu ressembles à mon frère, mon pote ! SAM T'es pas mon pote, t'es pas mon frère, t'es même pas du tout de ma famille, mais tu commences grave à me coller, qu'est-ce que tu veux ? JOKER Moi ? Mais rien. Rien de rien. Excuse-moi, hein. Pas mal, hein. Tu bouges pas ! Toi non plus tu bouges pas. Plus personne ne bouge ! Sauf si je le dis. SAM Tu caches bien ton jeu, mon pote. JOKER Hey, j'ai pas le larfeuille bourré à craquer, ok ? Par contre j'ai six balles, et je ne suis pas ton pote. Il va falloir qu'on fasse vite. SAM Vite, quoi ? JOKER Ta gueule. Donne-moi les clés, toi. Dépêche-toi. SAM Écoute, on vide nos poches, on se couche par terre et tu te barres avec la caisse, ça te va ? JOKER T'as les jetons ? SAM Je te propose un deal : tout pour toi, rien pour nous JOKER C'est parfait. SAM Puis j'ai oublié un truc : tu nous laisses la vie sauve. JOKER Oui. Je sais pas. SAM Allez, putain. JOKER Ta gueule. Tu sors doucement, là. Doucement. Retourne-toi. Allez, allez, allez : couchés, là, allongez-vous là. SAM Oh, y'a un os, y'a un putain d'os, connard ! Descends de là, tu descends de la bagnole. JOKER Ok, mais je vais t'expliquer SAM Je pourrai pas comprendre, tu descends tout-de-suite, allez, tires-toi, touches pas à ton flingue. SALLY Sale cafard. SAM Tiens, Sally, reprends ton flingue. Je prends ton ticket. JOKER Quel ticket ? SAM Je ne sais pas : enfer, paradis. JOKER Déconne pas. SAM Quoi, déconne pas. Il a failli me buter, cette ordure, me prendre tout ce que j'ai. Déconne pas ? On ne se fout pas de ma gueule comme ça, mec. JOKER Tu m'as fait super-mal ! SAM Ça s'appelle l'expérience, tu vois, ça rentre. (trop tard) Tu viens avec nous. Alors ducon, pour qui tu nous a pris ? T'as vraiment cru que tu allais nous filouter, nous piquer la bagnole et puis te faire la belle.Dans quel putain de film de Walt Disney tu vis, mec. Tu te prends pour Peter Pan, c'est ça ? C'est ça ?! JOKER Ça va, hein. On n'est pas de la même famille, à ce qu'on disait. SAM Pauvre con, tiens, j'aurais dû te buter. JOKER Hola, l'autre : me buter ! SAM C'est quoi, son flingue ? SALLY Rien, un 6.35 SAM T'es de la daube, mec, une larve, une merde. Tiens, tu sais où on peut boire un coup ?! JOKER Boire un coup ? SAM Ouais, le verre du condamné, quoi. JOKER T'es super-drôle, toi. SAM Alors ? JOKER Ben oui, je connais tous les bars de la région. Quel genre ? SAM Genre mexicain. SALLY Et moi, on me demande pas mon avis ? SAM T'écoutais de la musique. SALLY Oui ben maintenant j'écoute plus. Un mexicain, avec un mec si con, t'es sûr ?! SAM Mettons exotique. SALLY Ok, avanti ! SAM Mettons JOKER Faites gaffe quand même, c'est les flics, là. SAM T'as bien fait de me le dire, j'allais bêtement lancer une grenade. SALLY Tu devrais lui coller dans la bouche, ta grenade. JOKER Qu'est-ce qu'elle a à parler comme ça, qu'est-ce qu'elle a à parler pas français, elle parle quelle langue, elle est malade ou quoi, c'est une maladie ?! SAM Une vieille technique pour se défouler sans blesser. Ça impressionne toujours, y'en a même à qui ça fait peur. SALLY J'ai chaud, Risk. SAM T'as soif, aussi ? SALLY Oui. SAM T'as encore faim ? SALLY Tu parles ! SAM Alors tu vois, l'histoire : pas la peine de se biler. SALLY Il sait recevoir, le cafard. SAM Il sait recevoir, ton ami. SALLY Alors, mon brave, dites-nous un peu, qu'est-ce qui vous a fait chuter ? SAM T'es dure, Sally. SALLY Oh, arrête un peu, Risk JOKER Enfance malheureuse. SALLY Oui, par exemple ! JOKER Mon père buvait, ma mère se faisait battre, elle en prenait une, j'en prenais deux derrière. SALLY Ça sonne bien, pas très original mais... SAM Triste ! JOKER Véridique. Quand mon petit-frère est arrivé, ça m'a un peu soulagé : moi j'en prenais une, il en prenait deux derrière. SALLY Hey, heureusement qu'il n'y a pas eu de petite-sœur. JOKER Oui, ça aurait été moche. SALLY Hey, quand on vous a lancé, vous vous arrêtez plus, vous, pas vrai ? JOKER Exact. SALLY Tu sais tout faire ? JOKER À peu près, oui. SAM T'es marié ? JOKER Quoi ? SALLY : T'as une copine ? JOKER Oui, j'ai une copine. SALLY Elle bosse ? JOKER Oui, elle est plongeuse. SALLY Non mais tu te fous de moi ? SAM Elle bosserait pas plutôt sur le périph', ta copine, Peter Pan ? JOKER Non, elle ce serait plutôt les voies navigables. SAM Bon écoute, t'as conscience qu'on a perdu du temps, tout-à-l'heure ? JOKER Qu'est-ce que tu veux dire ? SAM Noir, blanc, oui, non ? JOKER Non mais, c'est bon, avance ton pion, là. SAM T'es un professionnel. JOKER Où est-ce que tu veux en venir, exactement ? SAM À la valeur Temps, à la valeur Argent. À toutes ces belles notions que tu oublies. Des fluides, comme ce qui coule dans mon verre en ce moment. Oh ! Le deuxième concept est simple, et universel : ce que tu me prends doit être compensé par ce que tu me donnes. JOKER C'est la claque, ton truc, hein. SAM C'est aussi la vie. Sauve, je te rappelle. Dis donc, maintenant que j'y pense : il me semble que ton secteur est juteux, je me trompe ? JOKER On ne se plaint pas. SALLY Tu vas nous en faire profiter. SAM Eh bien voilà l'idée ! Si tu connais toute la ville, petit pois, indique-moi une combine ou je te gobe. Omnivore, et sale caractère. JOKER Ça peut se faire. SALLY Ça doit. JOKER Ça doit. SAM Je ne te le fais pas dire. T'as une idée ? JOKER Ouais. SAM Et tu peux nous en parler. JOKER Non. SALLY Pardon ?! JOKER Non mais je peux vous en parler, mais dans un rade je n'en parle pas. SAM Quoi ? JOKER C'est comme ça que le Kid s'est fait buter. SALLY Qui ça ?! JOKER Billy, quoi. SAM Billy ? SAM Billy ? JOKER Le Kid. SAM T'es vraiment taré. T'es taré, mon pote. SALLY Ce gus nous mène en bateau, Risk. Ce gus, vraiment, hein, il se fout de notre gueule, ce mec. Allez, laisse pas faire. SAM T'as raison, Sal', je m'accroche, hein, je m'accroche. Allez, fini le Far-West, n'oublie pas que j'ai failli te plomber, tout-à-l'heure. Tu voulais nous emmener quelque part ? On y va. JOKER C'est parti. SAM C'est quoi, ça ?! JOKER Crédit-Mutuel. SAM Je vois bien que c'est le Crédit-Mutuel mais qu'est-ce que j'en ai à foutre du Crédit-Mutuel, c'est une banque. JOKER Quoi ! T'as jamais braqué une banque ? SAM Et d'une, mon petit coco, ça ne te regarde pas. Et de deux, ça peut peut-être attendre : je te signale qu'on est dans un Court, je te rappelle ! JOKER Si elle ne vous plaît pas de ce côté-là, ma banque, on peut essayer de ce côté-là. SAM Dis donc, ils n'ont pas peur les banquiers, chez vous, il n'y a même pas de système d'alarme. JOKER Et alors, c'est qui qui connaît les bons plans si c'est pas mézigue ? SALLY Risk' ... SAM Oui, Sal' SALLY Il se fout de ta gueule. SAM Pourquoi ? SALLY Il n'a pas de plastic. SAM Un point. On rentre comment ? JOKER Vous n'avez pas de plastic ? SAM Ben, non. JOKER Alors on ne rentre pas. SALLY Je te l'avais dit : ce con nous fait marcher. JOKER Et attends un peu,c'est une banque-cadeau que tu veux, là : il n'y a pas de grille, il n'y a pas d'alarme extérieure, il n'y a pas de vigile, il y a une porte, tu la pousses, elle tombe, je ne peux pas te la servir au pieu, non plus, la Banque Mutuelle, avec pizzas et loukoums ? SAM Ok, c'est un bon plan mais on n'en a rien à foutre puisqu'on n'a pas de plastic. SALLY Je vais vous conter l'histoire de Sally et Rinsky. Celle de la poule aux œufs d'or et d'une petite paysanne en colère. Bien énervée, elle finit par l'égorger ! Avec son grand couteau. JOKER Pour le plastic, je peux peut-être m'arranger. SAM Tu ferais ça ? JOKER Ouais, ouais. SALLY Les cons, c’est comme les huîtres, ça s’ouvre. JOKER Flatté. On y va ? SALLY Où ça ? JOKER Pour le plastic. SALLY Oui ok, mais méfie-toi, à dix mètres devant, on a à parler, avec Risk. JOKER Tout-à-fait, je comprends. SALLY Tout-à-fait normal, hein ? Fluvial, convivial, amical. JOKER Impressionnante, Sally. SALLY Oui, je sais : ta gueule et marche. Et il a marché, et on a marché avec lui, jusqu’à la plaque d’égouts au milieu du Parc où il avait soi-disant planqué le C4. Comme par hasard son pote, un certain Pascal, en avait eu besoin ce soir-là et avait tout raflé. Rendez-vous le lendemain sur les berges : après deux heures de mauvais sommeil dans la voiture et un café au comptoir, on avait toujours pas bougé d’un millimètre. SALLY Il commence à virer caca, ton week-end. SAM Ton franc-parler m’émeut, Sally. Or tu n’as pas tort : on zappe ? SALLY Oui, d’un autre côté, s’il du plastic ce serait dommage de ne pas en profiter : ce serait gâchis. SAM Admettons qu’il en ait. On prend le matos et on rentre. SALLY Tu sais quoi, c’est étrange mais ça commence à me plaire, ton idée d’avion. SAM L’avion : ce surf géant qu’on envoie planer dans les nuages, kiffant, hein ? À la bonne heure. SALLY C’est super, le 14 juillet. C’est quoi, ce bordel ? SAM Je ne sais pas : couleur locale, cigarettes colombiennes, emmerdes, aucune idée. SALLY Mais qu’est-ce qu’on fout là, Risk ? SAM On court après le matériel, Sally. SALLY J’en ai marre, marre, marre ! Fini de jouer, loustic, on n’a plus le temps. Fais un vœu. JOKER Venez, viens, Sally, approche. Un vœu ? Une caisse de C4 ? Pour quoi faire. Un attentat ? Vous méritez mieux que ça, Sally. SALLY Qu’est-ce que tu en sais, patate. JOKER Ce que j’en sais ? SALLY Mais qu’est-ce que tu as fait de mon parabellum, nom de dieu, qu’est-ce que tu as fait de mon parabellum ? JOKER Moi ? Mais je n’ai rien fait, moi : c’est Elle. NARRATEUR Evila, l’ondine : ange incertain, terrifiant, comme un Pacte entre le Bien et le Mal. ANGE NOIR Comment ça se passe ? JOKER Normalement, Daniel, normalement. ANGE NOIR Elle leur a dit ? JOKER Non, pas encore, non, mais ça ne saurait tarder. ANGE NOIR À genoux, vous deux ! SALLY Même pas dans tes rêves de tarlouze, bâtard. ANGE NOIR À genoux ! Toi. SALLY Ce n’est jamais que la deuxième fois, Risk. J’aime les gagnants. SAM Je sais, les contraires s’attirent. SALLY Connard ! SAM Canard. SALLY Très drôle. SAM Je te l’ai dit, Sal’ : je fais ce que je peux. JOKER Croyez-vous aux légendes ? SAM Qu’est-ce que tu dis, crevette ? JOKER Est-ce que vous croyez aux légendes ? SALLY Non. JOKER Eh bien vous avez tort. EVILA Partez, quittez ces lieux pendant qu’il en est temps, vous n’avez rien à faire ici. SAM On change d’avion ? SALLY Oui. NARRATEUR Ce n’était qu’un ange mais il avait écrit : elle était belle comme une carlingue de l’au-delà. Comme une carlingue de l’au-delà. ANGE NOIR Bon voyage ! Eh oui, la vie c’est ça, alors là ! BON VOYAGE ! SAM Bien sûr, la nuit porte conseil : j’ai récupéré la valise diplomatique dés le lendemain, et mon million de dollars. Et on s’est fait quelques promesses, Sally et moi : éviter les petites villes, aller plus souvent au musée, se méfier des inconnus et puis cesser de privilégier le C4, arrêter avec le C4, revenir à la bonne vieille dynamite. ____________________
David Achkar ...The second lover
Ronald Alphonse ...The saxophonist
Stephen James Back ...Jonathan Lindon
Philippe Berodot ...Police officer
Sophie Bécourt ...The walking girl
Germain Colombier ...Police Officer
Denis Dommel ...The black man's friend
Jean-Jacques Jauffret ...Police Officer
Frédéric Jakubowicz ...the roller skater guy
Florent Jakubowicz ...The young boy
Laura Klein ...Charlotte on the screen
Michel Montanary ...Police officer
Pierre Ndjami Makanda ...The young black man
Antoine Pizon ...The first lover
Lucia Stefanel ... Charlotte (Voice over)e
Jonathan is waiting for her, but Charlotte won't come alone. Police !...
This tribute movie to Jean-Luc Godard and Michelangelo Antonioni uses the narrative of Jean-Luc Godard's first feature film, 'BREATLESS', to feed a long sequence shot through space-time in the style of Michelangelo Antonioni, a 360° circular panoramic which simultaneously orchestrates a double sound score : the live documentary and musical sound and the off-screen sound which introduces the fiction. Film referenced in the David MEEKER's book : JAZZ ON THE SCREEN, a Jazz and Blues Filmography (Performing Arts Encyclopedia, Library of Congress).
Jonathan l'attend, mais Charlotte ne viendra pas seule. Police !...
Film-hommage, ce court-métrage use de la trame narrative d'A bout de souffle pour nourrir un long plan-séquence au fil de l'espace-temps à la manière d'Antonioni, un panoramique circulaire complet qui orchestre parallèlement une double partition sonore : le son live documentaire et musical et le son off qui introduit la fiction. Le film et son tournage intégralement réalisé au Temple de la Sibylle du Parc des Buttes-Chaumont, à Paris, sont mentionnés dans Le Rêve Aux Loups, roman de Jordan Diow, et participent largement, comme pour illustrer la pensée d'Orson Welles (« Le Cinéma est un ruban de rêves »), du processus onirique qui y est décrypté. Court-métrage référencé in "JAZZ ON THE SCREEN, a Jazz and Blues Filmography" by David Meeker, Library of Congress, Washington DC, 2009.
◄♦EDEN♦16/9 PRODUCTIONS♦► & CLCF
Année de Production : 1986
Durée : 7mn
Image : Pellicule 16mm N/B inversible
Caméra : Éclair 16
Son : Piste optique
Montage : Sony Vegas
-
Réalisation : Pascal Duthuin
-
Scénario : Pascal Duthuin
Music by
Cinematography by
Film Editing by
Michèle André & Pascal Duthuin
Assistant Director
Isabelle Lejeune
Sound Department
Raoul Fruhauf ...sound engineer
Gérard Teillay ...sound engineer
Henri Denicourt ...assistant
Additional Crew
Bogdan Borkowski (Le Poème) ...technical adviser
Julius Amédé Laou (Compagnie des Griots d'aujourd'hui) ...technical adviser
Leslie Jakubowicz ... Set photographer
Pascal Duthuin ...publicist (as Jordan Diow)
Special Thanks
Juan Roman
CLCF - Conservatoire Libre du Cinéma Français
Film projeté en Festival à Clermont-Ferrand, Barcelonnette, Huesca (Espagne) & Toronto (Canada). Diffusion-Web sur CAPUSEEN, DAILYMOTION & YOUTUBE
Droits d'Auteur : SACD, SGDL, ADAGP & SACEM
Stephen James Back & Laura Klein
English subtitled Version
Adrien Cheron ...L'enfant
Claire Fortier-Durand ...L'infirmière
Catherine Landrin ...La mère
Paul-Emile Landrin ...L'enfant
Dans une chambre d'hôpital, un jeune aveugle, un jeune convalescent,
et l'amitié...
Année de Production : 2007
Durée : 10mn
Image : Video Mini-DV
Caméra : Canon XL2
Son : via caméra
Montage : Sony Vegas
-
Réalisation : Alain Peron
-
Superviseur : Mehdi Charef
-
Scénario : Alain Peron
Music by
Cinematography by
Film Editing by
Special Effects by
Visual Effects by
Jean-Philippe Aizier ...graphic designer
Pascal Duthuin ...digital artist
Additional Crew
Mehdi Charef ...technical adviser
Christophe Bourbier ...stage manager
Film projeté en Festival de L'Isle-Adam
Festival du Film court de L'Isle-Adam, L'Isle-Adam Film Festival, FFCIA - IAFF
Diffusion-Web sur DAILYMOTION & YOUTUBE
RCA / CNC : 116237
English subtitled Version
Année de Production : 2008
Durée : 8mn
Image : Video HDV 1080i
Caméra : Sony HVR-Z1E
Son : via caméra
Montage : Sony Vegas
-
Réalisation : Pascal Duthuin
Cinematography by
Film Editing by
Sound Department
Visual Effects by
Special Thanks
Diffusion-Web sur CAPUSEEN & DAILYMOTION
Droits d'Auteur : SCAM
English subtitled Version
Un regard sur Maître André Loupy : Pieds-Poings - Bâton - Katana - Eventail de combat - Shiatsu...
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Année de Production : 2010
Durée : 4mn
Image : Video HDV 1080i
Caméra : Sony HVR-Z1E
Son : Nagra LB
Montage : Sony Vegas
-
Réalisation : Pascal Duthuin
Cinematography by
Film Editing by
Sound Department
Pascal Duthuin
Visual Effects by
Special THANKS for On-Screen Appearance
Viviane Noé
Frédérique Clusel
Philippe Pasquini
Diane Duthuin
Diffusion-Web sur CAPUSEEN , DAILYMOTION , VIMEO,
GREAT LAKES [Jordan Diow]
Royaume du Maroc - Zagora
Festival du documentaire arabo africain de Zagora
Sélection officielle + Invitation en séjour présentiel
Un reportage au 6ème Salon d'Orientation Intercommunal de Taverny, Bessancourt et Saint-Leu-la Forêt, Val d'Oise : en 2006, du trouble des pôles d'orientation confrontés à la jeunesse. Des armes-à-feu jusque sur les Salons professionnels dédiés à l'avenir des jeunes ?!... Armées, Gendarmerie, Police : on appâte comme on peut. Avec l'ADIEC (Agence de Développement et Insertion Économiques de Taverny).
A report from the 6th Intercommunal Orienteering Fair of Taverny, Bessancourt & Saint-Leu-la Forêt, Val d'Oise: in 2006, from the troubled world of guidance centers to young people. Some firearms at trade shows dedicated to the future of youth ?!... Armed forces, Police : bait as you can. With ADIEC (Taverny Economic Development and Integration Agency).
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Année de Production : 2006
Durée : 17mn
Image : Video Mini-DV
Caméra : Canon XL2
Son : via caméra
Montage : Sony Vegas
-
Réalisation : Pascal Duthuin
Cinematography by
Film Editing by
Sound Department
Pascal Duthuin
Visual Effects by
Special Thanks
Bernard Ventre
Diffusion-Web sur DAILYMOTION & YOUTUBE
Droits d'Auteur : SCAM
Pascal Duthuin JORDAN DIOW
HD 720 p
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Visite-découverte de l'ultime Salon MUSIC & YOU, Grande-Halle de La Villette, lundi 22 novembre 2010, avec Interviews des meilleurs musiciens rencontrés outre le département Marketing de YAMAHA France : Klaus BLASQUIZ (MAGMA), Philippe CHAYEB & Pat O'MAY. Réalité du ressenti de ces musiciens d'aujourd'ui, interprètes de musique amplifiée, au regard du Marché commercial, et aperçu de leur mode-de-vie très particulier. Évocation des difficultés à survivre de la musique traditionnelle de par le monde.
Discovery tour of the ultimate MUSIC & YOU show, La Villette Grand Hall, Monday November 22, 2010, with interviews with the best musicians we met in addition to YAMAHA's marketing department : Klaus BLASQUIZ (MAGMA), Philippe CHAYEB & Pat O'MAY. The reality of how today's amplified musicians feel about the commercial market, and a glimpse into their very special way of life. A look at how traditional music is struggling to survive around the world.
Année de Production : 2010
Durée : 14mn
Image : Video HD
Caméra : Sony HVR-Z1E
Son : via caméra
Montage : Sony Vegas
-
Réalisation : Pascal Duthuin
Cinematography by
Pascal Duthuin
Film Editing by
Sound Department
Pascal Duthuin
Visual Effects by
Special Thanks
(Grande Halle de la Villette)
Klaus Blasquiz (MAGMA)
Diffusion-Web sur DAILYMOTION, YOUTUBE, CAPUSEEN
Droits d'Auteur : SCAM
HD 1080 p
Un regard esthétique sur la Capitale...
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Année de Production : 2013
Durée : 3mn
Image : Video HDV
Caméra : SONY HVR-Z1E
Son : musique
Montage : Sony Vegas
-
Réalisation : Pascal Duthuin
Cinematography by
Pascal Duthuin
Film Editing by
Sound Department
Pascal Duthuin
Visual Effects by
Diffusion-Web sur YOUTUBE
Droits d'Auteur : SCAM
C'ÉTAIT POUR ÉLISE est un court métrage dramatique documentaire français : 28 mars 2006, la République s'enflamme contre le CPE (Contrat Premier Emploi), sur fond de volonté forte d'un remaniement gouvernemental (Jacques Chirac / Nicolas Sarkozy). Pas de commentaire, aucune narration : laisser parler la rue en colère, suffisamment éloquente pour être aussitôt comprise.
Année de Production : 2006
Durée : 7mn
Image : Video Mini-DV
Caméra : Canon XL2
Son : via caméra
Montage : Sony Vegas
-
Réalisation : Pascal Duthuin
Cinematography by
Film Editing by
Sound Department
Pascal Duthuin
Visual Effects by
Film non soumis aux Festivals
Diffusion-Web sur CAPUSEEN, DAILYMOTION & YOUTUBE
Droits d'Auteur : SCAM
RCA / CNC : 117083
Pascal Duthuin JORDAN DIOW
English subtitled Version
PARC JEAN-SAINTENY
Cinéaste I Réalisateur I Scénariste I Auteur I Acteur I Comédien I Cadreur I Monteur I Infographiste I Intégration I Prestataire vidéo I Communication audiovisuelle I Conception I Scénario I Suspense I Adaptation I Script I Traitement I Continuité dialoguée I Synopsis I Bible I Plateau I Réalisation I Théâtre I Gaffer I Générique I Gros plan I Plongée I Contre-plongée I Dépouillement I Effets spéciaux I Équipe technique I Amorce I Bruitage I Cadrage I Muet I Flash-back I Séquence I Steadicam I Traitement I Story-board I Sonore I Parlant I Monologue I Clap I Champ I Contrechamp I Figurant I Perche I Mime I Plan I Raccord I Figuration I Fondu I Fondu au noir I Mise-en-scène I Metteur-en-scène I Pièce I Acte I Tournage I Montage I Web TV I Film d'entreprise I Institutionnel I Formation I Captation I Clip musical I Web content I Spot TV I HD I Habillage graphique I Étalonnage I Travelling I Steadycam I Authoring I Sound design I DVD I Truquiste I Producteur I Incrustation I Maquette I Matte painting I Fond-vert I Grue I Master I Prise-de-vue I Assistant I Machino I Directeur de la photographie I Ingénieur du son I Drame I Parodie I Pastiche I Postiche I Personnage I Comédie I Policier I Stream I Streaming I Horreur I Épouvante I Fiction I Fantastique I Cadreur I Cameraman I Épisode I Chef-opérateur I Monteur I Morphing I Anamorphose I 16mm I 35mmI 70mm I Scope I Cinémascope I 3D I Virtuel I Immersion I Animation I Stop motion I Pilote drone I Prise-de-son I Enregistrement I Film I Titrage I Habillage I Chaîne I Coppola I Truffaut I Hitchcock I Canon XL2 I Sony Z1 I Télévision I Câble I Satellite I Streaming I Podcast I TAT I TNT I ADSL I M6 I Arte I Canal+ I France 2 I France 3 I France 4 I Mezzo I France Télévisions I BFMTV I Art Cinéma Lettres Littérature Musique Musicien Graphiste Auteur Réalisateur Cinéaste peintre plasticien Chanteur Photographe L'Isle-Adam Val d'Oise Cannes Enghien-les-bains I CDA I Centre des arts numériques I Genie awards I Paris image digital summit I Ile-de-France Besançon Doubs Franche-Comté I Enghien I Enghien-les-Bains I Paris I Lyon I Besançon
Collède Les Vallées à La-Garenne-Colombes, Hauts-de-Seine : un bouquet de jeunes pousses, la Classe de Bénédicte Gutierrez, auteure, fait battre son cœur à l'unisson en une chorégraphie de combat qui en impose...
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Année de Production : 2008
Durée : 7mn
Image : Video Mini-DV
Caméra : Canon XL2
Son : via caméra
Montage : Sony Vegas
-
Réalisation : Pascal Duthuin
Cinematography by
Film Editing by
Sound Department
Pascal Duthuin
Visual Effects by
Special Thanks
Bénédicte Gutierrez
Diane Duthuin
Collège Les Vallées, La-Garenne-Colombes
Film non soumis aux Festivals
Diffusion-Web sur DAILYMOTION & YOUTUBE
Droits d'Auteur : SCAM
REGARDS sur l'ŒUVRE-MONDE des AUTRES
Claude BROSSET
Association LÉLIA
◄♦EDEN♦16/9 PRODUCTIONS♦►
-
Réalisations : Pascal Duthuin
Cinematography by
Film Editing by
Sound Department
Pascal Duthuin
Visual Effects by
Special Thanks
AFC, la Fémis, Micro Salon, les Studios Eclair, Elzévir Films, la Compagnie Godzi, Lionel Perrin, Kinoma, Hugo Astor, Simone Vierne, Camille Brunel, Cédric cossart, Jean Cauchye, Maguelonne Toussaint-Samat
Droits d'Auteur : SCAM
Olivier MEGATON, réalisateur français, revient lors d'une Masterclass donnée pour l'Association Kinoma au Christine 21, cinéma mythique du quartier Saint-Germain de Paris, sur ce parcours détonnant qui l'a mené de la pratique en solo du Street-Art graphique à la conduite de coproductions internationales aux succés commerciaux retentissants pour le compte de l'écurie Luc BESSON - EUROPACORP ( Le Transporteur 3, Taken 2 & 3). Avec Hugo Astor.
French director Olivier MEGATON takes a look back at a Masterclass he gave for the Kinoma Association at Christine 21, a legendary cinema in the Saint-Germain district of Paris, on the explosive career path that has taken him from solo Street-Art graphics to international coproductions with resounding commercial success for the Luc BESSON - EUROPACORP stable (The Transporter 3, Taken 2 & 3). With Hugo Astor.
Trailer and footage of the theatrical commemoration of the bicentenary of George Sand's death in the form of an opera buffa featuring George Sand and her lover Alfred de Musset in Nohant, France, a favorite haunt of the famous author.
Bande-annonce et captation de la commémoration théâtrale du bicentenaire de la mort de George Sand sous la forme d'un opéra-bouffe mettant en scène notamment George Sand et son amant Alfred de Musset à Nohant, France, lieu de prédilection de la célèbre autrice, avec la participation de : 16/9 Productions, Compagnie de la Grange, Compagnie Godzi, Association Lélia, Association Artemis, Éditions de Saint-Mont, Groupe vocal Amalgame, Jean Cauchye, Maguelonne Toussaint-Samat, Gil Morand, Jean-Jacques Gilbert, Mireille Mirej, Mehdi Charef, Jordan Diow, Pascal Duthuin, Ange de Saint-Mont, Simone Vierne, Bertille Vanel, Ménéhould Zahnd, Claude Denys, Serge Franco, Romane Denjean, Gérard Charon, Alexandre Serrier, Camille Brunel Alberny, Christine Faure, Jean-Philippe Aizier, Cinéma Le Conti.